Innovation et Développement durable – MAINTENANT PLUS QUE JAMAIS

La crise bouleverse tout… où sont nos ressources ?

De quoi la survie de nos entreprises dépend-t-elle et cette dépendance est-elle positive ou négative à terme pour elle-même ?

Où sont les risques, aujourd’hui plus que jamais, que notre entreprise s’affaiblisse ?

Comment se ré-inventer, comment garder de l’énergie positive pour trouver des innovations dans nos produits, nos services, ou nos comportements ?

Comment accepter toutes ces turbulences et trouver l’énergie, les idées, les actions pour les dépasser ?

Dans ce blog, vous trouverez à nouveau des réflexions, des exemples pour vous aider et vous inspirer.

Alors respirez, lisez …

 

Etre innovant dans notre business model

Il semble que les plus rapides à changer seront les gagnants de demain.

D’après « boardofinnovation.com », 75% des entreprises interrogées ont décidé de tester leur marché avec un nouveau produit ou service, 52% se sont lancées à créer un nouveau marché ou un nouveau segment de clientèle.

Pour les entreprises, artisans, indépendants, le Covid est un perturbateur énorme qui mène déjà un grand nombre d’acteurs de notre économie locale à l’arrêt de leur activité.

Les grandes entreprises ne sont pas épargnées et cherchent à revisiter leur business model, créer de nouvelles alliances ou de nouveaux concepts.

Emicontrols fabrique des canons à neige… Ils ont été assez ingénieux pour modifier rapidement leurs produits et leur position sur le marché en proposant des machines dédiées à la désinfection des larges open-spaces.

Pepsico a créé une app en 30 jours pour permettre aux consommateurs de se faire livrer leur boisson mais aussi divers snacks pour consommer le tout au chaud à la maison.

De même Panera qui fait des soupes, crée un partenariat avec une compagnie de pains et fait livrer l’ensemble.

Voici également 3 exemples de très petites entreprises près de chez nous en Suisse romande qui ont développé de solides atouts pour traverser la crise.

Fleurisa

Isabelle est pleine d’énergie, d’idées et de créativité. Elle se dit « Fleuriste mais pas que » avec ses idées cadeaux regroupant des produits de plusieurs artisans locaux et régionaux : vins, miels, confitures, bougies… viennent compléter les combinaisons cadeaux colorées et bien garnies. Son atout est dans son concept de boutique florale-cadeaux-ambiance, ouverte sur des horaires étendus, en mode self-service/paiement à la confiance.

Du coup elle libère du temps pour faire des ateliers créatifs mais aussi pour travailler dans une autre entreprise de la région. En diversifiant ses activités et ses sources de revenus, elle peut garder son sourire et continuer de le distribuer (gratuitement) autour d’elle.

La Boutique

Catherine a tissé des liens durables depuis plus de 30 ans avec tout un réseau d’artisanes locales et régionales. C’est sa force aujourd’hui car même si elle a dû fermer plusieurs semaines comme beaucoup de commerces pendant le confinement, même si les clientes ne remplissent pas la boutique « toutes en même temps » comme avant, l’activité continue et permet avec elle de contribuer au développement des artisanes concernées.

L’épicerie Duvoisin

Ouvert 7 jours sur 7, une équipe de jeunes gens, dynamiques et bien formés approvisionnent tous les rayons pour que vous ne manquiez de rien : des produits de première nécessité à prix avantageux, de la boulangerie en synergie avec un autre magasin, des produits plus festifs. Leur atout est justement d’être ouvert 7 jours sur 7.

 

Etre innovant dans notre comportement

Tout est lié, nous avons permis au virus d’apparaître et de se développer, et nous sommes les seuls à pouvoir changer nos comportements pour qu’il disparaisse.

Aujourd’hui le développement durable ne s’inscrit plus seulement en terme d’impact sur notre environnement, mais tel un boomerang, il s’agit d’agir pour éviter que notre entreprise, notre économie, nos vies ne soient perturbées comme nous avons perturbé la « nature ».

Le Covid nous a bousculé dans nos comportements d’achats, nous revenons naturellement à des circuits plus courts.

Tout à coup nous achetons plus souvent chez les producteurs locaux et dans les magasins de proximité. Les magasins de proximité qui tirent leur épingle du jeu sont ceux qui s’approvisionnent directement depuis toujours auprès de producteurs et artisans locaux. Et de nouvelles synergies se créent pour pouvoir  compléter leur offre habituelle par de nouveaux produits, les commandes en ligne, la préparation de paniers et les livraisons sous de multiples formes.

Moins de gaspillage

A la maison, on est plus nombreux, notamment avec le télétravail. La place est plus restreinte et faire des stocks n’est pas toujours simple. Alors on achète avec plus de soin les quantités que l’on va pouvoir préparer et consommer.

Plus de produits « bruts »

Les producteurs locaux, les restaurateurs, les magasins en vrac offrent une large palette de produits « bruts » de qualité, cela permet de ré-équilibrer nos achats avec les produits « packagés ».

Et puis comme on perd moins de temps dans les transports, on se remet en cuisine, à couper des « vrais » légumes qui sentent bons, et même à faire son pain au vrai levain…

En mangeant ainsi, cela contribue au passage à renforcer notre système immunitaire contre les virus grâce à une plus grande quantité de vitamines et nutriments naturels.

 

Rester attentifs à nos comportements « jetables »

Les masques jetables, jetés par terre ou tombés de nos poches, pourraient devenir aussi nombreux que les feuilles mortes…

L’augmentation des livraisons de mets à domicile augmentent les déchets de cartons et plastiques. Nous pouvons agir en demandant lors de la commande de nous livrer si possible avec des contenants plus écologiques, voire consignés. Cela fera réfléchir et bouger à terme les prestataires. Les premiers à le proposer pourront créer une valeur ajoutée dans la fidélisation de leurs clients.

 

Alors oui, chaque petit pas compte

Dans notre société, plus que jamais, chaque initiative dans notre comportement, nos produits, nos services, qui se rapproche de la façon dont la Nature fonctionne, c’est à dire en synergie les uns avec les autres, ces initiatives sont protectrices et durables pour nous et notre environnement de vie.

Tout ce que nous faisons pour nous régénérer, régénère une part plus grande qui nous entoure. Chaque sourire renforce notre propre énergie et celle des personnes alentours. L’énergie positive, sous toutes ses formes (alimentation, activités, travail, relations) est le meilleur moyen à la fois de faire des actions plus durables mais aussi de renforcer son propre système immunitaire et laisser pas à pas le virus s’éteindre sans prise sur plus rien de fragile …

A nous de réfléchir et d’agir sainement. Nous pouvons repenser notre entreprise sur 3 axes : la dépendance, les risques, la résilience

  • la dépendance : à nos habitudes qui nous empêchent d’accepter, de réfléchir et de changer nos comportements
  • les risques sur notre famille, notre entreprise : de l’attraper, de le propager, de ne pas s’adapter à un habitat plus habité, de ne pas développer de nouvelles stratégies
  • la résilience : accepter la présence du virus dans la durée, et modifier son comportement pour soi et pour les autres, trouver de nouveaux axes de développement, de nouvelles ressources et opportunités « out of the box »

A cours d’idées ? Inspirez-vous auprès des autres, mais aussi sur des réseaux spécialisés comme Boardofinnovation.com

A cours d’énergie ? Mangez des fruits, des légumes et des noix, allez marcher et placez-vous devant une feuille blanche, des solutions inattendues peuvent apparaître

A cours de finance ? Demandez à une fiduciaire un regard global sur votre situation, leur regard croisé sur de nombreuses entreprises et situations sont un capital pour trouver des solutions, puis cherchez en parallèle dans vos rêves non réalisés, des opportunités pour changer/compléter votre activité actuelle. C’est difficile, parfois long, mais vraiment bénéfique.

Un arbre qui tombe fait plus de bruit que toute une forêt qui pousse

Des nouvelles pour mieux commencer l’année

Comment formuler des vœux de bonheur et de santé quand les mauvaises nouvelles et les peurs fourmillent sur nos écrans ?

A quoi bon mener nos entreprises et développer nos familles si l’espoir est vain ?

“Le bien ne fait pas de bruit” et pourtant c’est bien ce que nous pensons et faisons au quotidien, de façon répétée, qui change notre bonheur et par rayonnement celui de notre entourage.

Alors j’aimerais aujourd’hui vous apporter un éclairage complémentaire, pour mettre en lumière ce qui est positif dans notre société et ce sur quoi nous pouvons continuer de mettre nos efforts car ils sont en lien direct avec notre présent et notre avenir.

Voici tout d’abord quelques extraits de La Lettre Santé Nature Innovation https://www.santenatureinnovation.com/ qui seront suivis de mes éléments de vision.

Année record pour l’agriculture bio

La presse a annoncé en juin 2019 une progression massive du nombre de surfaces bio. [1]
Elles ont battu tous les records, les derniers chiffres indiquant une progression annuelle de 7,5 %. Cela concerne autant les céréales que les cultures maraîchères et le vin. Les grandes cultures bio progressent même de 31 %, un rythme ébouriffant.

Baisse d’un tiers de notre consommation de ressources naturelles

Dans les pays Occidentaux, nous consommons un tiers de moins en minéraux, métaux, énergies fossiles, terres, biomasse qu’en l’an 2000 (9,4 tonnes par an et par habitant en 2019 contre 13,4 tonnes en 2000). [2]

Eh oui : à force d’isoler nos maisons, réduire la consommation de nos voitures, mettre des ampoules LED, prendre notre vélo ou les transports en commun, nous aurions vraiment réduit notre impact.

Le smartphone, grand économiseur d’appareils électriques

Vous vous souvenez des ordinateurs énormes que nous avions dans les années 90 ?
Aujourd’hui, le premier smartphone venu fait mieux en terme de mémoire et de vitesse de calcul.
Au-delà de la philosophie sur la numérisation, le smartphone permet de réduire les journaux, le caméscope, la calculatrice, la lampe-torche, la montre, la chaîne Hifi, la télé, les guichets de poste, de banque et de transports publics, les lettres, les enveloppes, les timbres et tout le transport que cela impliquait.

Il permet aussi de consulter des encyclopédies d’informations et de connaissances sans encombrer nos bibliothèques, de faire des réunions à distance sans se déplacer.

C’est une économie considérable d’appareils électriques, bâtiments, imprimeries, trajets qui ne seront pas fabriqués ou effectués, et de ressources qui ne sont pas consommées.

Baisse gigantesque de la consommation de sacs en plastique

En deux ans, la consommation de sacs en plastique a baissé de 90 % ! [3]  Cela ne détruira pas les vortex de l’océan, mais c’est beaucoup plus que l’objectif de réduction initial, vivement que les autres pays du monde suivent ce bon exemple.

Regardons autour de nous aussi tout simplement les initiatives locales prépondérantes comme les magasins en vrac qui poussent comme des champignons et les “bichets”, sacs réutilisables des Batoilles, startup créée en région fribourgeoise, https://lesbatoilles.ch/

Une canette contient sept fois moins d’aluminium

En 1959, chacune contenait 85 grammes d’aluminium. Aujourd’hui, elles ne contiennent plus que 13 grammes, et elles sont la plupart du temps recyclées. C’est une nouvelle encourageante, sachant que l’extraction d’aluminium (mine de bauxite) nécessite d’énormes quantités d’électricité, et pollue terriblement l’environnement.

L’étape suivante sera de revenir à des récipients réutilisables en verre.

 

Baisse des besoins en terres cultivables

Dans le domaine agricole, d’immenses progrès ont été faits en termes d’irrigation et d’usage raisonné des engrais et des pesticides.

Pour une même quantité de nourriture, nous avons besoin de 65 % de surface en moins qu’il y a 50 ans.

Par exemple, les producteurs de pommes de terre produisent 40 % de plus sur 20 % de terres en moins qu’il y a 40 ans. [4]

D’ici 2050, on estime qu’une surface de la taille de l’Inde aura été libérée de l’agriculture.

C’est pourquoi, en dehors des pays les plus pauvres de la planète, récemment touchés par des guerres, il n’y a plus un pays au monde où la forêt régresse. Nous avons aujourd’hui deux fois plus de superficie de forêts qu’en 1830, et la population de grands animaux s’est remise à progresser !

Baisse de la mortalité infantile, recul de la pauvreté

Mais le phénomène le plus extraordinaire auquel nous assistons est la baisse spectaculaire de la pauvreté à travers le monde.

La mortalité infantile (enfants de moins de 5 ans) a diminué de plus de la moitié depuis 1990, une réussite incroyable, passant de 12,7 millions par an à 5,9 millions.

 

Alors promouvons le positif … il est en chacun de nous et a tous les pouvoirs

Notre espoir est de rappeler autour de nous, autant que nous le pouvons, que “le bien ne fait pas de bruit”, et que, selon le proverbe africain, “un arbre qui tombe fait plus de bruit que toute une forêt qui pousse…”

Pour éviter de “faire péter le système”, il est important que chacun reconnaisse le positif dans ce qu’il/elle pense et fait au quotidien et continue d’y croire, de le promouvoir.

Chaque petit pas, chaque action positive, chaque relation bienveillante, dans notre business comme dans nos familles est ce qu’il y a de plus important pour continuer à “faire pousser la forêt”.

 

 

Valérie Véron

https://www.femmespme.ch

Sources des extraits de La Lettre Innovation Santé

[1] https://www.france24.com/fr/20190604-france-annee-record-agriculture-biologique-2018-cereales-vins-tomates-fruits-bio

[2] Etude britannique : https://spectator.us/just-best-decade-human-history-seriously/
[3] par exemple, en Angleterre : https://www.npr.org/2019/08/01/747238169/plastic-bag-sales-fell-by-90-at-englands-large-retailers-in-past-4-years?t=1578331177100
En Suissehttps://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/La-consommation-de-sacs-plastiques-en-baisse-25194399

[4] https://phe.rockefeller.edu/docs/Peak%20Farmland%20and%20Potatoes.pdf
[5] http://education.ign.fr/dossiers/foret-france-metropolitaine
[6] https://www.who.int/mediacentre/news/releases/2015/child-mortality-report/fr/
[7] https://www.worldbank.org/en/news/press-release/2018/09/19/decline-of-global-extreme-poverty-continues-but-has-slowed-world-bank

 

Et si le Temps c’était de l’Or ?

Le temps, c’est bien connu, c’est de l’argent !

Alors à quoi utilisons-nous notre temps par les temps qui courent ?

Un job à 150%, 5 activités extra-professionnelles par semaine pour soi et la famille, les tâches familiales et administratives quelque part entre tout ça ? Oui, le temps est bien … rempli. Mais est-il rempli de ce qui nous remplit … de bonheur ?

Et si pendant tous « ces » temps, nous prenions conscience du temps qui passe et de l’utiliser au mieux, utiliser au mieux qui l’on est d’abord, puis définir-redéfinir les activités les plus adéquates pour soi, faire et déléguer (au travail mais aussi à la maison), se donner du temps pour s’inspirer, pour mieux respirer, au quotidien …

C’est ce que 150 femmes ont fait lors de la soirée du 3 octobre au Centre Patronal à Paudex, 150 femmes réunies pour fêter les 5 ans de l’association Femmes PME sur le thème « Femmes dans des fonctions dirigeantes, les clés de la Réussite », accueillies par Olivier Rau, membre de la Direction du Centre Patronal.

 

En voici quelques magnifiques extraits :

En quelques points clés, la présidente Line Pillet a présenté l’association Femmes PME Suisse romande et son histoire récente. Cinq ans, 413 membres de tous horizons entrepreneuriaux, indépendantes, dirigeantes ou cadres dans une PME. Elle nous rappelle ainsi qu’en 5 ans, l’association confirme que seul on va plus vite mais ensemble on va tellement plus loin. La présence des membres témoigne de leur confiance et de leur apport par leur intérêt et leurs questions aux conférencières.

Et quelles confériencières en ce 3 octobre !

Avec émotions, elles nous ont livré leurs clés de la Réussite au Féminin :

Sylvie Makela : une femme entre deux cultures, entre deux ADN. Une envie de s’affranchir d’une position sociale modeste, notamment en espérant dompter ses magnifiques cheveux africains, et les transformer en une chevelure lisse, à tous égards. Beaucoup de temps et d’investissement pour y parvenir, et puis l’héritage reprend le dessus et Sylvie comprend que la réussite de sa vie passe par l’acceptation de qui elle est, dans son entier. Alors non seulement elle accepte sa chevelure afro mais elle décide d’aider toutes celles et tous ceux pour qui les cheveux, tressés, crépus, torsadés, peuvent être un problème. Elle ouvre Tribus Urbaines avec son amie Carine, un salon de coiffure dédié aux têtes bouclées, frisées, crépues, métisses ! Réussir, c’est aussi accueillir qui l’on est !

Sylvie Makela, co-fondatrice de la société Tribus Urbaines https://tribusurbaines.com/

Corinne Emonet : une femme aux multiples talents qu’elle développe en jobsharing. Active en RH, recrutement, coaching de performances, Corinne a partagé ses convictions quant au partage d’un job qui contribue à un meilleur équilibre dans le monde professionnel en Suisse, entre hommes et femmes, entre travail et famille, entre formation et carrière, pour les employé-e-s, les entreprises et la société. Forte de son expérience en RH, Corinne sait mieux que quiconque que la réussite de nos entreprises passe par une work-life balance favorable, dont sur l”être bien” au travail et, par conséquent, les performances. Réussir, c’est aussi co-créer !

Corinne Emonet, membre du comité directeur PTO Jobsharing http://www.go-for-jobsharing.ch

Gina Empson : une femme d’expérience, administratrice dans de nombreux conseils et directrice de The Business Harbour, société de portage salarial. Gina nous a donné ses 5 clés de la réussite d’une vie professionnelle et personnelle. La 1ère, avoir quelqu’un que l’on ne souhaite pas décevoir, a reçu une accueil unanime. En effet, il arrive que nous ne misions pas la réussite de nos entreprises sur nous-mêmes mais sur d’autres, qui nous sont chers et représentent un modèle, une force, un encouragement permanent. Réussir, c’est aussi s’inspirer !

Gina Empson, Directrice de la société de portage salarial The Business Harbour, http://www.thebusinessharbour.ch/

Katharina Kreil : une artiste autodidacte qui sculpte et imprime le béton. Toute jeune, Katharina sait que sa vie sera  dessinée, elle vit, elle respire le dessin. Elle se crée un univers personnel où tous les supports sont source d’art, même le béton. La clé de sa réussite, avoir accepté d’élargir sa zone de confort en entreprenant de faire valider son expérience, acquise durant des années comme co-gestionnaire de l’entreprise familiale, en se formant au brevet fédéral de spécialiste en gestion de PME par validation des acquis… Forte de son brevet obtenu avec succès, elle a pu entreprendre, aussitôt après, de déléguer tous les aspects administratifs de la gestion de la PME familiale, ayant compris et accepté que décidément, elle n’était pas faite pour ça. Réussir, c’est aussi savoir renoncer ! pour mieux se ré-inventer …

Katharina Kreil, artiste indépendante, spécialiste en gestion de PME avec brevet fédéral https://www.katharinakreil.com

Pour clôturer, Jacqueline Schwab, vice-présidente, nous encourage à croire en nous, à accueillir le petit imposteur qui se pose parfois sur nos épaules et instille le doute quant à nos compétences et à le réduire au silence en faisant sien la maxime “La vie, ce n’est pas attendre que l’orage passe (ou que d’autres nous confirment que l’on a raison), c’est apprendre à danser sous la pluie (ou prendre toute circonstance comme occasion d’apprentissage et de progression).

 

Alors le temps c’est de l’argent ?

Le temps c’est du bonheur, soyez l’Acteur de Votre Temps, l’Or est entre vos mains !

 

Valérie Véron pour Femmes PME Suisse Romande

https://www.femmespme.ch/

Le 1er août, ferez-vous exploser votre Créativité ?

Créer c’est quoi au juste ? Faire quelque chose qui n’existait pas ? Comme le presse-purée ou la montre à quartz, le vélo ou Uber, l’avion en papier ou encore la fusée ?

Oui et parfois c’est beaucoup plus simple et c’est tous les jours que cela se passe.

Comme Isabelle, qui recherche le team-building le plus adéquat car elle a compris ce dont son équipe avait vraiment besoin. Pas juste une sortie au vert, pas juste un bowling-pizza, mais une activité ressourçante qui permettra à chacun(e) de se reconnecter à sa créativité, ce qui donne l’énergie la plus positive qu’il soit dans tous ses domaines de vie, et pas pour obtenir juste plus d’efficacité dans l’entreprise mais pour apporter un mieux-être durable à chaque personne de son équipe.

Ou comme Barbara, qui quitte son job pour créer un concept extra-ordinaire de crèches multi-lingues, avec grand succès, en trouvant des solutions incroyables à chaque étape, chaque difficulté rencontrée, pour réaliser sa vision.

Ou comme Steve, qui au-delà de la technologie et des fonctions hyper-rationnelles de ses appareils, a su créé une marque haute en couleurs en intégrant le beau dans le design de tous ces objets technologiques. Un entrepreneur qui a osé appeler son entreprise Apple, et lui donner une vraie âme, par le symbole même de la nature, du beau, du bon, alors que l’on parle de machines en métal … qui en plus, ont besoin d’électricité pour fonctionner. Apple n’est donc pas le nom d’une Tarte ? ni même d’un Arboriculteur ? Mais c’est égal, à travers ses appareils, il véhicule le beau et la nature à sa façon.

Ou comme Alice … car c’est vraiment d’Alice dont je voulais vous parler un peu plus aujourd’hui.

Pendant dix ans, Alice, la femme de ménage d’une de mes amies, est venue chez elle … faire le ménage. Pendant dix ans, elle s’est appliquée à faire ce métier, qu’elle n’avait pas vraiment choisi, mais qu’elle aimait par ses aspects d’autonomie, de liberté, et de relations privilégiées avec ses clientes. D’une certaine façon elle s’est créé son « business » simplement par le bouche à oreille, par son efficacité, son attention et sa gentillesse.

Un jour cette amie qui était dans la restauration lui demanda un coup de main pour l’un de ses banquets. Pas pour le ménage, mais pour la cuisine et le service. Alice adorait la cuisine et avait travaillé dans la restauration … dans une autre vie. Alors oui, elle alla l’aider avec plaisir.

Pendant la préparation des dizaines de rouleaux de légumes grillés épicés, des centaines de verrines de mousses fruitées colorées, des milliers de feuilles aromatiques à détacher délicatement, elles eurent le temps de parler et Alice montra de nouveaux talents : tout aussi efficace en cuisine qu’au ménage, elle su décorer magnifiquement les plats, « intuitivement », sans avoir besoin de brigade ni de directives.

Loin de montrer de la fatigue, tout au long du banquet, Alice était souriante et attentionnée. Mais la cerise sur le gâteau, c’est après le banquet, quand à 2h du matin, sur le banc faisant face au château, une fois que tout avait été rangé dans la camionnette, les deux amies prirent un temps pour se pauser et profiter de cette fraîcheur matinale. Et là, Alice commença à décrire d’une façon tellement poétique le paysage à peine visible dans la mi-ombre des reflets du château et de la nature qui l’entourait que mon amie s’émerveilla à nouveau. Alors Alice avoua à sa « patronne » qu’elle créait des tableaux de temps à autre pour décorer son appartement. L’avantage du studio qu’elle habitait est qu’un studio c’est petit, et que pour changer de paysage, on ne peut pas changer de pièce, alors elle changeait régulièrement les toiles et voyageait ainsi à travers … elle-même … car ses représentations abstraites pleines de couleurs et de matières superposées donnaient un effet de profondeur, d’émotions, bien au-delà du paysage réel qui l’avait inspirée.

Après ce banquet, le fait d’avoir verbalisé sa créativité sans même le savoir, Alice comprit que c’était le vrai sens de sa vie. Et elle commença à décorer les appartements, maisons, bâteaux, d’amie en amie, par le bouche à oreille, animée comme toujours par son énergie positive.

L’art, le beau, la créativité sont en chacun(e) de nous. Laissez-vous écouter ce murmure intérieur qui parfois disparaît dans les « tâches » de tous les jours. Au contraire, utilisez ces tâches, comme les maîtres Zen, pour laisser émerger ce murmure. Ne laissez pas étouffer cette montée d’énergie qui est en vous. Laissez-vous porter par vos inspirations et les émotions magiques qu’elles vous procurent. N’attendez pas dix ans d’avoir l’opportunité d’en parler … sur un banc à 2h du matin après un banquet … Le business plan viendra plus tard, et peut-être même ne sera-t-il pas nécessaire, car le meilleur des business plan depuis la nuit des temps, est le bouche à oreille… Facebook l’a bien compris…

Simplement, faites-vous confiance, suivez votre instinct, et laissez-vous développer, petit à petit ou d’un coup d’un seul, une activité qui donne tout son Sens à Votre Vie.

Ce qui est fait avec passion est possible et durable.

Alors en cette veille de 1er août, adopter votre Créa-attitude, faites « péter » les feux d’artifices qui sont en vous, soyez votre étinceElle ou étinceLui !  

Et comme Alice, laissez-vous être le(la) meilleur(e) de vous-même, et faites des merveilles !

 

Valérie Véron

[email protected]

Communication Membres et Medias

Femmes PME Suisse Romande

 

le premier modèle de PME internationale, depuis la nuit des temps …

J’ai eu une révélation lors de la rencontre de réseau organisée par Femmes PME début mai chez les Soeurs dominicaines d’Estavayer. J’ai réalisé que les communautés religieuses sont le premier modèle d’entreprise à la fois locale et internationale, et un modèle vraiment durable … depuis plusieurs centaines d’années. Mais quel est leur secret ?

Les communautés dominicaines ont 332 monastères (succursales) de part le monde. Ces « entreprises » ont bien créé, à l’origine, notre modèle moderne « Vision-Valeurs-Mission » ré-inventé de façon rationnelle et technologique par les Universités et autres Harvard Business School, un modèle capable de gérer localement et à distance des activités qui ont du sens et qui sont durables.

Et même avant les communautés religieuses, à la Préhistoire, dès que l’Homme a commencé à penser (la Femme aussi), les « tribus » se sont organisées. Mais dans leur cas, pour grandir, leur seul moyen de transport, de délocalisation et d’internationalisation a été d’attendre … la dérive des continents.

Mais revenons à notre modèle.

Vision Mission Valeurs

Pour toute création d’entreprise, à la base il y a cette inspiration, cette vision du patron/de la patronne de PME, ce déclencheur, cette étincelle, une situation difficile nécessitant de créer quelque chose, un produit, un service pour répondre à un manque ou une problématique, telles nos entreprises horlogères, ou bien une inspiration voire une foi à mettre son énergie au service de quelque chose, tels les premiers passages de douanes qui ont donné naissance au financement bancaire des transactions.

Et puis au-delà de la vision, il y a ces valeurs, cette énergie, un feu intérieur qui un jour enclenche le moteur et plus tard permettra de continuer à le faire tourner même dans les moments les plus difficiles.

Enfin, la mission que l’on s’est fixée, peut être complètement utopique, voire invisible et impossible : tels les grands explorateurs, les startupers les plus fous qu’ils soient, qui ont osé faire le tour du monde sans cartes dans les années 1500, ou Nellie Bly qui réalise en 1890 un tour du monde en 72 jours sans soutien financier car les financeurs estimaient qu’une femme était incapable d’un tel périple (c’était en 1890…). Ou encore la Mission peut représenter un travail titanesque, tels les moines qui ont construit les terrasses de nos vignes du Lavaux et du Valais : ils ont été les premières entreprises de construction de la région, avant même de pouvoir voir et « boire » le résultat de leur travail.

Des travaux titanesques, dans la durée, sans objectifs trimestriels, juste être inspirés et y aller, et se dire que chaque pas, chaque pierre compte, et que le bénéfice est plus vaste qu’à l’échelle de son propre soi et plus durable que son propre temps de vie.

Structure et Connexion

Ces communautés ont créé naturellement un système bi-modal. A la fois il y a de la hiérarchie, des activités et des responsabilités précises, et à la fois il y a du partage, un vrai partage.

La hiérarchie reste simple à seulement 3 niveaux : les membres de la communauté, la supérieure, et « la force » invisible au-dessus ou au-delà … mais bien là, telle l’âme d’un Steve Jobs par exemple.

Les activités précises sont encadrées par des temps « obligatoires » (de prière, de travail, …) mais sans besoin de pointage.

Concernant le partage : les décisions sont prises de façon communautaire, et il y a ces temps de réflexion-contemplation-ressourcement qui permettent de garder la « connexion » idéale pour rester sur l’essentiel.

 

De nos jours, c’est beaucoup le coaching en entreprise qui aide les entreprises à garder la vision, pour réaliser leur mission avec leurs valeurs.

Le coaching, une nouvelle forme d’inspiration « divine » appliquée à notre monde moderne ?

Garder la Vision, l’âme de la construction originelle de son entreprise, ré-aligner ses décisions et ses processus avec ses Valeurs pour réaliser pleinement sa Mission, celle de servir au mieux ses clients avec un état d’esprit positif et bienveillant pour créer des relations d’affaires et d’amitiés durables … pour les siècles des siècles….

Et vous ?

A quel moment avez-vous été le plus inspir(é)e dans vos affaires ? Comment cela a-t-il impacté vos relations et la suite de votre entreprise ?

 

Valérie Veron

[email protected]

femmes PME Suisse Romande