Analyse LinkedIn : Fanny Comba

«On n’arrive pas à trouver d’employés

Voilà une phrase que vous risquez d’entendre en boucle si vous parlez à des entrepreneurs romands. En réponse à cette pénurie de main-d’œuvre, une discipline venue des Etats-Unis est en plein essor: la marque employeur.

Comment repenser son marketing RH et son expérience employé afin d’attirer les meilleurs talents du marché? Cette question, toute entreprise devrait se la poser. Et pour trouver les réponses, c’est le nom de Fanny Comba qui vient spontanément à l’esprit.

Pour devenir incontournable, mieux vaut se spécialiser

Cette consultante en marque employeur a rapidement su se positionner comme la référence d’une pratique relativement récente. LinkedIn est devenu à la fois sa tribune et son meilleur outil pour développer ses ventes.

Son secret?

Bâtir autour d’elle une communauté qui partage les mêmes centres d’intérêt.

Trois positionnements complémentaires viennent nourrir sa stratégie de contenu:

1. L’experte en marque employeur

Suivre Fanny Comba, c’est se tenir informé des dernières tendances en la matière. Son statut de spécialiste est renforcé par ses fréquentes apparitions dans des webinaires et médias renommés.

 

2. La promotrice du leadership féminin

En cofondant Women’s Leadership Academy, Fanny Comba souhaite encourager les femmes à exercer les postes à responsabilités avec authenticité. Elle partage ainsi fréquemment des conseils et expériences de vie susceptibles de soutenir les femmes dans leur développement de carrière, tout en faisant évoluer les mentalités en entreprise.

 

3. La créatrice de communautés RH

L’impulsion entrepreneuriale de Fanny Comba l’a amenée à contribuer au développement de plusieurs événements qui rassemblent la communauté RH de Suisse romande (le Prix RH Numérique Suisse, TruGeneva). Elle se positionne ainsi habilement comme une tête de réseau, à connaître absolument.

 

Créer de la valeur pour sa communauté

On peut avoir tendance à l’oublier, mais l’influence que l’on exerce sur LinkedIn dépend de celle que l’on possède hors ligne. Aujourd’hui, plus besoin d’avoir un titre de CEO pour espérer gagner en visi- bilité. Les entrepreneurs qui osent créer des initiatives engagées ou des événe- ments très ciblés parviennent à fédérer une communauté fidèle et très mobilisée.

En contribuant à la création de rencontres s’adressant aux professionnels des ressources humaines, Fanny a su se placer au cœur de ce réseau.

Et ce dernier se retrouve bien évidemment sur LinkedIn, dans les likes de chacune de ses publications.


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Analyse LinkedIn : Sébastien Barberis

Une reconversion professionnelle vient toujours avec son lot de doutes et d’interrogations.

Voici une question que l’on se pose forcément: «Comment être légitime tout en restant authentique?».

Il peut être tentant de passer sous silence son ancienne carrière, pour pouvoir se consacrer pleinement à son nouveau rôle. Et pourtant, c’est bien souvent l’unicité des compétences transversales qui permet de se démarquer.

 

Parler ballon rond sans se faire tacler

Sébastien Barberis fait partie de ceux qui ont su négocier un changement de carrière radical. Après une carrière de footballeur professionnel, il raccroche ses crampons à 33 ans pour se lancer dans le monde bancaire. Aujourd’hui responsable de l’agence BCV à Saint-François (Lausanne), il continue à s’impliquer dans le monde sportif à titre d’assistant-entraîneur de l’équipe de football d’Yverdon-Sport M21 et de consultant pour la RTS.

Au travail comme sur le terrain, il agit comme un véritable capitaine, motivé par le développement et le succès de chaque membre de son équipe.

Se stratégie de contenu repose sur quatre axes:

• Son implication dans le football

Sébastien Barberis partage les succès de ses clubs ainsi que ses interventions à titre d’expert. Il n’hésite pas à faire part de ses réflexions concernant les questions de reconversion professionnelle auxquelles doivent faire face les grands sportifs.

• La BCV et le sport

Façade arborant les couleurs du Tour de France, visite de la mascotte du Lausanne Hockey Club, Léo, participation au gala de soutien de la Fondation d’aide aux sportifs vaudois… Sébastien Barberis relaie les initiatives de la BCV promouvant le sport en Suisse romande.

• Les métiers de la banque

Il partage fréquemment les initiatives qui visent à présenter les opportunités de carrière au sein de la BCV, de manière à susciter les vocations auprès des jeunes ou des personnes en situation de changement de carrière.

• La force de l’équipe

Lorsque les collègues se regroupent, il est possible de réaliser de grandes choses au niveau local. L’ex-footballeur fait la promotion des initiatives internes qui permettent de renforcer la cohésion d’équipe et de générer un impact positif.

 

Promouvoir son entreprise tout en restant soi-même

Cette stratégie de contenu diversifiée permet à Sébastien Barberis de développer sa crédibilité en tant que directeur d’agence sans pour autant renier sa passion. En assumant son passé d’ancien sportif, il occupe un positionnement distinct dans le milieu bancaire.

De plus, il incarne habilement les valeurs chères à la BCV, contribuant à la positionner comme une banque humaine, au sein de laquelle il est possible de se réaliser professionnellement à tout âge.

 


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Analyse LinkedIn : Marianne Schmid Mast

Cela fait tout juste une année que Marianne Schmid Mast a endossé le rôle de doyenne de la Faculté des hautes études commerciales (HEC) de l’Université de Lausanne. Un poste qui semblait être prédestiné pour l’autrice du livre Leaderspritz.

A la fois professeure universitaire en comportement organisationnel et chercheuse, elle a été citée trois années de suite parmi les 50 psychologues vivants les plus influents du monde.

Aujourd’hui, elle assume sa position d’ambassadrice comme on conduit un bon projet de recherche: avec méthode, passion et résultats probants à la clé.

Promouvoir l’excellence académique

Il existe des similitudes entre le rôle de doyenne de faculté et celui de dirigeant de PME; on doit à la fois contribuer à la promotion de son organisation et maintenir ses collaborateurs engagés sans oublier de valoriser sa propre expertise. Marianne Schmid Mast se démarque sur LinkedIn en adoptant une stratégie de contenu diversifiée et pertinente qui pourrait se résumer en quatre axes:

• Partager l’actualité de la faculté

Marianne Schmid Mast met en lumière les moments marquants de l’année académique ainsi que les grandes annonces. Cela contribue à renforcer l’image d’une école dynamique qui se réinvente constamment.

• Valoriser l’expertise interne

La réputation de HEC Lausanne dépend de celle de ses chercheurs. C’est donc tout naturellement qu’elle félicite les collaborateurs dont les recherches sont publiées ou récompensées: une belle façon de positionner HEC Lausanne comme un pôle d’excellence au niveau mondial.

• Vulgariser ses sujets de recherche

En plus d’être doyenne, Marianne Schmid Mast œuvre toujours comme professeure et chercheuse en comportement organisationnel. Son amour de la pédagogie se ressent dans ses partages de connaissances qui font naître des échanges de points de vue intéressants.

• Montrer le «behind the scene»

Quoi de mieux que de casser les codes pour créer la surprise? Certains clichés pris sur le vif nous informent sur son quotidien et transmettent l’image d’une personne authentique et accessible.

Mettre en lumière ses collaborateurs pour mieux briller

Avec plus de 4200 abonnés sur LinkedIn, Marianne Schmid Mast réussit à communiquer deux dimensions qui ne sont pas toujours simples à concilier: l’excellence et l’accessibilité.

Elle utilise son profil pour partager son actualité, mais surtout pour faire rayonner les personnes talentueuses qui font l’unicité de HEC Lausanne. Une attitude gagnante sur le long-terme, et qui devrait inspirer bon nombre de dirigeants de PME!

 


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Analyse LinkedIn : Thang Nguyen

Dans le monde de l’immobilier, la discrétion est la norme. Certaines entreprises du secteur assurent le minimum syndical quand vient le temps de communiquer en ligne. Difficile donc de savoir qui sont les personnes influentes du domaine.

Pourtant, une nouvelle vague d’entrepreneurs a décidé de rompre avec cette tradition. Ces derniers s’affichent, créent du contenu, partagent leurs opinions et leurs défis. Thang Nguyen est l’un d’eux. Et LinkedIn est son terrain de jeu. En l’espace de quelques mois, il est devenu l’un des entrepreneurs romands les plus influents de la plateforme.

Alors, quelles sont les clés de son succès?

En l’espace d’un an, les publications LinkedIn de Thang Nguyen
ont été vues plus de 4,3 millions de fois

Une ascension fulgurante

Thang Nguyen cofonde en 2013 Swissroc Group. Depuis, l’entreprise genevoise n’a cessé de croître et compte aujourd’hui 140 collaborateurs. Bien qu’il soit membre du conseil d’administration et directeur des opérations du groupe, Thang trouve le temps d’animer habilement son profil LinkedIn. Son objectif: devenir un incontournable en réalisant une publication par jour. Tenir un tel rythme peut sembler excessif pour certains. Toutefois, les résultats semblent être au rendez-vous depuis qu’il a pris cette résolution en septembre 2021. En l’espace d’un an, les publications LinkedIn de Thang Nguyen ont été vues plus de 4,3 millions de fois.

Une stratégie de contenu humaine et engageante

Thang Nguyen dispose d’un réseau de plus de 10 000 abonnés, et ce n’est pas le fruit du hasard. Son maître-mot: l’authenticité. Il rédige lui-même ses publications en y consacrant une moyenne de 30 minutes d’écriture.

Sa stratégie de contenu est diversifiée et poursuit trois objectifs:

• Pousser à la réflexion: en partageant ses opinions, ses conseils et ses apprentissages, Thang Nguyen cherche avant tout à être utile, à créer de la valeur pour ses abonnés. Tout manager ou entrepreneur qui le suit sur LinkedIn peut s’attendre à apprendre quelque chose de nouveau, et ce chaque jour.

• Renforcer la marque employeur: ce sont les employés qui font la force d’une entreprise. Thang Nguyen l’a bien compris et cherche constamment à valoriser ses collaborateurs. Une telle reconnaissance génère un effet positif à la fois sur la rétention des employés actuels et sur l’attraction des futurs talents.

• Illustrer les succès de Swissroc: Il partage fréquemment les réussites de son entreprise dont il est le plus fier: fin d’un chantier, nouveau partenariat, etc. Ces publications contribuent à développer la notoriété et la crédibilité de Swissroc auprès des clients et des acteurs de l’industrie.

Le secret, c’est le style

Si vous suivez Thang Nguyen sur LinkedIn, vous avez peut-être remarqué quelque chose: ses publications sont pensées pour générer de l’engagement.

Commençons par les formats adoptés:

• Sondages
• Partage d’anecdotes
• Vidéos courtes
• Photos d’équipe
• Retour sur ses débuts d’entrepreneurs

Voici cinq types de publications qui génèrent des réactions à coup sûr. Mais son succès peut s’expliquer par un autre ingrédient: l’art du storytelling. La structure de ses textes vous amène toujours à vouloir lire la publication dans son entier. Comme pour un bon roman, on arrive souvent à la fin sans s’en rendre compte.

Ambassadeur de son entreprise

Le développement de l’influence numérique de Thang Nguyen s’explique par une stratégie de contenu diversifiée, une forte constance, mais également par un style de rédaction très authentique. Lorsque l’on se lance dans le projet de réaliser une publication par jour, il est normal que certains textes remportent moins de succès que d’autres. Mais comme tout bon entrepreneur, Thang Nguyen a su prendre cela comme une source d’apprentissage.


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J’ai testé l’expérience «Digital nomad»

Alors que le télétravail semble revenir en force dans les entreprises suisses romandes, il est probable que l’idée suivante vous ait récemment traversé l’esprit :

« Quitte à passer ma journée devant un écran, pourquoi ne pas le faire depuis une plage ensoleillée? »

Ou peut-être vous êtes-vous heurté à la demande d’un employé désireux de travailler quelques mois depuis l’Espagne ou l’Italie? Sur le moment, vous n’ayez pas su quoi lui répondre : n’ayant jamais vécu cette expérience vous-même, comment savoir s’il s’agit vraiment d’une bonne idée?

Vous savez ce que l’on dit : «loin des yeux, loin du labeur…»

Bonne nouvelle, j’ai décidé de tester l’expérience pour vous!

Mon choix de destination s’est porté sur la côte ouest du Mexique. Plusieurs amis se trouvant déjà sur place, je savais dans quelles villes il serait possible de trouver du Wifi de bonne qualité (élément de base de la pyramide de Maslow de tout digital nomad).

Après trois semaines passées entre Guadalajara et Puerto Vallarta, voici le compte rendu de mon expérience mexicaine.

Commençons par les points forts:

✅ Par respect pour ceux qui viennent de passer plusieurs mois sous la pluie, je ne parlerai pas de la température estivale, ni du soleil, ni de la plage. Non, rien de tout cela, c’est promis.

✅ Dans chaque ville touristique, on trouve facilement des espaces de coworking avec des formules d’abonnement à la semaine ou au mois. Internet étant facilement accessible, je n’ai jamais vécu d’enjeu de connexion (même en donnant une formation vidéo à plus de 50 personnes).

✅ Je m’attendais à connaître de nouvelles personnes, mais la diversité des rencontres m’a vraiment surpris. Les espaces de coworking regroupent une multitude d’entrepreneurs, ayant lancé plusieurs business du Canada jusqu’à l’Argentine. Cette capacité à voir le monde comme un grand terrain de jeu m’a fait réaliser que l’on s’impose parfois de fausses limites. On hésite à développer son activité dans un autre canton, alors que ces personnes pensent déjà au prochain pays dans lequel s’implanter (sans quitter le Mexique, bien entendu).

Les avertissements avant de se lancer?

⚠️ Oubliez les clichés du genre «je travaille depuis mon hamac en sirotant une Margarita»: mes journées de travail n’ont pas raccourci et se sont déroulées dans des bureaux tout à fait classiques (et c’est très bien comme ça).

⚠️ Le décalage horaire m’a amené plusieurs fois à débuter mes rencontres vidéo à 6:30 du matin (achat de spot lumineux obligatoire).

⚠️ Mon séjour a duré trois semaines et comprenait un agenda de travail très chargé. J’ai ainsi pu maintenir ma pleine attention sur l’accompagnement de nos clients en Suisse comme au Québec. Je sens cependant qu’un séjour plus long pourrait amener une certaine distanciation avec le réseau. En développant de nouveaux contacts sur place, on risque de moins prendre le temps d’entretenir les relations existantes. Cette déconnexion croissante constitue un risque pour tout entrepreneur ou tout employé.

Pour finir, c’est une expérience qui s’est révélée très enrichissante et que je n’hésiterais pas à revivre.

Mais toujours pour des séjours de quelques semaines seulement.

Et vous, quelle serait votre destination de rêve pour 2022?


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Comment transformer ses employés en ambassadeurs?

Le public n’accorde plus sa confiance à des logos, mais à de vrais visages. Les meilleurs ambassadeurs de votre marque? Ce sont probablement vos employés. Explications.

Article a été écrit en collaboration avec M. Robin von Känel, cofondateur de Ricochets Communication.

Rapprocher les marques des humains

Depuis toujours, les entreprises ne cherchent qu’une seule chose: gagner la confiance de leurs consommateurs. Pour rassurer, leur recette est la même depuis des siècles: mettre en avant un visage emblématique et inspirant. Si les marques faisaient autrefois appel à des célébrités pour personnifier leurs produits, elles se tournent désormais vers des influenceurs.  En apparence plus accessibles que les célébrités, ces youtubeurs et instagrammeurs influencent davantage les nouvelles générations, car ils répondent à un besoin d’authenticité et d’identification. Cependant, avec de récents scandales ayant terni la réputation de transparence des micro-influenceurs, des questions se posent quant à leur véritable pertinence.

«LES EMPLOYÉS RÉGULIERS SONT CONSIDÉRÉS COMME DES SOURCES D’INFORMATION TRÈS/EXTRÊMEMENT CRÉDIBLES.»

Souvent, lorsqu’une marque recherche un nouvel influenceur pour incarner ses valeurs, son choix se porte sur une personne extérieure à l’entreprise. Pourtant, c’est à l’interne que les meilleurs ambassadeurs se trouvent.

Selon le Edelman Trust Barometer 2019, les employés réguliers sont considérés comme des sources d’information «très/extrêmement crédibles.» Les experts techniques en entreprise obtiennent la confiance absolue de 65% des consommateurs. Conclusion: ce qui différencie les organisations aujourd’hui, ce n’est plus uniquement le produit ou le service qu’elles vendent, mais aussi les humains qui la composent.

Edelman

«POURCENTAGE DES RÉPONDANTS QUI JUGENT CHAQUE SOURCE TRÈS/EXTRÊMEMENT CRÉDIBLE»

SOURCE: BAROMÈTRE EDELMAN 2019

Une idée pas si folle que ça!

«HUMANISER SES COMMUNICATIONS IMPACTE AUSSI L’ATTRACTIVITÉ DE L’ENTREPRISE EN TANT QU’EMPLOYEUR.»

Les employés ont de tout temps été les représentants de l’entreprise. Avec l’arrivée des réseaux sociaux et l’ère de la distanciation physique, le phénomène a simplement été démultiplié. Au lieu de rencontrer 20 personnes à un cocktail, on en rencontre 2 000 en ligne. Pourquoi payer une fortune une campagne de publicité à l’échelle nationale quand on a 200 employés qui connaissent chacun 400 personnes? Mettre ses employés à contribution n’est donc pas seulement plus efficace, mais également plus rentable que les méthodes de communication traditionnelles.

Humaniser ses communications impacte aussi l’attractivité de l’entreprise en tant qu’employeur. Les professionnels qui verront ses offres d’emploi iront se renseigner à la source, soit directement chez ses employés actuels. L’accès à ces informations est très facile, que ce soit par bouche-à-oreille ou via des sites tels que Glassdoor. Les organisations qui cherchent à dénicher les meilleurs talents ont donc tout intérêt à mettre leurs employés de l’avant.

Que les employés comprennent la valeur de devenir des ambassadeurs

Valoriser ses employés va beaucoup plus loin qu’un simple exercice de relations publiques. Il faut de l’empathie, ainsi qu’une stratégie gagnante-gagnante qui leur permet de brandir les couleurs de la marque tout en restant authentiques et en y trouvant leur compte. Voici une démarche en trois étapes pour amener vos employés à endosser un rôle d’ambassadeur :

«L’OBJECTIF EST DE RENDRE LES EMPLOYÉS AUTONOMES, EN LEUR DONNANT DU PLAISIR À PARTAGER DU CONTENU SUR INTERNET.»

  1. Tout d’abord, les employés doivent être sensibilisés à l’importance du numérique. Réfléchir la stratégie globale permet alors d’identifier la vision commune à l’ensemble des membres de l’organisation. Une fois cette dernière formalisée, il faut s’assurer que les employés comprennent la valeur de devenir des ambassadeurs de la marque. Pour cela, il est préférable de commencer par organiser une formation pour les sensibiliser à l’impact que leurs actions en ligne peuvent avoir sur l’image de l’entreprise.
  2. L’étape suivante consiste à harmoniser l’ensemble des réputations digitales. Autant commencer par une valeur sûre en optimisant les profils LinkedIn des ambassadeurs. Nul besoin de commencer grand, une première cohorte de 5 à 10 personnes permet déjà de créer l’engouement à l’interne. L’élément clé consiste à identifier et à mettre en lumière leurs forces distinctives, ce qui fait d’eux des experts dignes de confiance.
  3. Enfin, il faut les accompagner individuellement dans leur nouveau rôle. Une fois fiers de leur vitrine digitale, ces ambassadeurs commencent naturellement à communiquer de façon beaucoup plus active. Pour les guider, une formation et du coaching concernant l’utilisation de LinkedIn s’avèrent indispensables. L’objectif est de rendre les employés autonomes, en leur donnant du plaisir à partager du contenu et à prospecter sur Internet.

Vos employés-experts, tels que vos vendeurs, vos responsables RH ou les membres de la direction, peuvent endosser un rôle de leader d’opinion, devenant ainsi les ambassadeurs de l’entreprise.

Face à l’incertitude, vos futurs clients et employés feront plus confiance aux visages qui composent votre entreprise qu’à votre logo.

Évaluez votre profil LinkedIn en 5 minutes

«  On s’ajoute sur LinkedIn et on reste en contact ? »

Il n’est pas rare qu’une rencontre lors d’un événement s’achève par ce genre de petite phrase anodine. De retour chez vous le lendemain, face à votre écran, il est possible que vous ressentiez une certaine gêne au moment d’inviter officiellement ce nouveau contact à rejoindre votre réseau. En effet, ce dernier va probablement profiter de l’occasion pour parcourir l’ensemble de votre profil et se forger un avis durable sur vous: une impression complémentaire à celle que vous lui avez faite la veille.

Sauf qu’en 2021, il y a fort à parier que les opportunités de réseautage en présentiel seront peu nombreuses. Les mesures de distanciation physique actuelles ne font donc que renforcer l’importance d’entretenir une bonne réputation en ligne.

Bien qu’il peut sembler relativement simple de faire bonne impression lorsque l’on a une personne en face de soi, l’inverse se révèle souvent moins évident. Pour éviter d’être mal interprété, il ne vous reste plus qu’une règle à suivre : ne rien laisser au hasard.

 

LinkedIn : un moyen, pas une fin

Comme tout outil, la pertinence de son utilisation dépend de l’objectif à atteindre. Posez-vous la question : « qu’est-ce que je souhaite réaliser en utilisant LinkedIn ? »

Demandez-vous ensuite : « qui doit savoir que j’existe pour atteindre cet objectif ? ». 

Car oui, la cible est au cœur de l’approche. Votre profil ne peut pas s’adresser à tout le monde à la fois. 

On ne marque pas de la même manière l’esprit d’un futur collaborateur et celui d’un client. Une fois votre auditoire en tête, à vous d’utiliser LinkedIn de manière adaptée. 

 

Les grands principes à suivre

Une façon simple de réaliser un petit check-up santé consiste à avoir en tête les «3-C du personal branding» :

CLARTÉ

Quinze secondes, c’est à peu près le temps qu’un individu sera prêt à investir pour comprendre qui vous êtes et pourquoi il devrait vous faire confiance. Votre profil doit parler de lui-même. Comme l’a écrit Nicolas Boileau: « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement. Et les mots pour le dire arrivent aisément. »

COHÉRENCE

Le fil conducteur liant vos différentes expériences professionnelles, ainsi que vos valeurs, doivent être visibles. Vos auditoires veulent savoir pourquoi vous faites ce que vous faites. Vos compétences peuvent très probablement se retrouver chez quelqu’un d’autre, alors pourquoi vous choisir, vous ?

CONSTANCE

La véritable utilité de LinkedIn réside dans sa facilité à promouvoir du contenu. Libre à vous de déterminer comment vous pouvez offrir de la valeur et maintenir le rythme dans la durée. On évitera les photos de chats et autres clichés « boss VS leader ». Votre maître mot doit être « pertinence ». 

 

 

Vous avez 5 minutes ?

Mettez-vous maintenant à la place de la personne idéale que vous souhaitez atteindre et prenez 30 secondes, montre en main, pour parcourir votre profil LinkedIn, comme si c’était la première fois. Pour cela, cliquez sur l’onglet « Modifier le profil public » situé en haut et à droite de votre page de profil. Essayez de réaliser cet exercice en toute objectivité. 

Les 30 secondes sont passées ? posez-vous alors ces questions :

  1. Quels sont les trois mots-clés que vous retenez ? Sont-ils en lien avec l’image que vous souhaitez que l’on se fasse de vous ? Vous permettront-ils de vous démarquer face à vos concurrents ?
  2. Avez-vous repéré une expérience, une compétence ou une recommandation qui n’est pas pertinente vis-à-vis de l’expertise pour laquelle vous souhaitez être reconnu aujourd’hui ?
  3. Quels étaient les grands absents ? Qu’auriez-vous aimé voir de plus pour confirmer que les forces présentées dans le profil sont bien réelles (résumé, articles d’expertise, descriptions de projets, etc.) ?

Avez-vous trouvé votre profil irréprochable ? Félicitations ! (Et vive l’objectivité !)

Pensez-vous que vous pouvez mieux faire ? Bonne nouvelle, LinkedIn est également un formidable outil de veille concurrentielle. Visitez les profils des leaders de votre industrie (en navigation privée si vous êtes timide), et bâtissez-vous un plan de communication à votre image.

Votre marque personnelle, c’est ce que l’on dit de vous lorsque vous n’êtes pas dans la pièce.

Alors pour que la gêne laisse place à la sérénité, ne laissez rien au hasard !

 


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À l’heure où l’ombre d’une seconde vague plane sur la Suisse, on peut s’attendre à ce que les rencontres à distance gagnent en popularité. Dès lors, il est important de faire le point sur les nouveaux codes de conduite à respecter: ceux qui vous permettront de gagner la confiance d’un nouveau client, et ce sans avoir à quitter votre domicile.

Home-office, Zoom, webinar, e-networking ; les six derniers mois ont vu l’apparition d’un vocabulaire nouveau, emprunt d’anglicismes et de mystères. Pourtant, derrière ces mots se cache une réalité partagée par tous: nos communications se digitalisent.

Pour les prochains mois, exit la bonne vieille poignée de main censée souder miraculeusement les relations humaines entre deux parfaits inconnus. Aujourd’hui, la confiance se transmet en ligne, le temps d’un clic. Impossible donc d’agir comme si votre image digitale n’avait aucune importance. Que vous le vouliez ou non, ce que vos interlocuteurs verront lors d’un appel vidéo influencera l’opinion qu’ils se feront de vous.

Voici trois règles à respecter lors de votre prochain appel vidéo. Celles-ci vous aideront à mettre toutes les chances de votre côté lorsque sera venu le temps de faire une bonne première impression:

 

  1. Oubliez les arrière-plans

Lors de vos débuts en home-office, vous avez peut-être hérité du bureau situé dans votre chambre d’ami: un espace très calme, mais rempli de cartons. Votre réflexe a probablement été d’explorer les arrière-plans disponibles. Résultat: vous avez navigué entre une plage paradisiaque, une constellation, ou encore le bureau ovale de la maison blanche. Au final, vous avez décidé de flouter ce qui se cachait derrière vous, ou encore d’utiliser une image de bureau comprenant le logo de votre entreprise (murs d’une blancheur immaculée compris).

Et pourtant, une étude publiée par le magazine Harvard Business Review nous révèle que l’usage d’arrière-plans entraverait la confiance.

 

 

En masquant ce qui se trouve derrière vous, vous pouvez donner l’impression de dissimuler quelque chose, de manquer d’authenticité. Bien sûr, ce n’est pas parce que vous n’avez rien à cacher que vous devez tout dévoiler. À vous de rationaliser l’image que vous souhaitez transmettre et d’aménager votre pièce en conséquence.

Placer une bibliothèque bien rangée, mettant en valeur certains ouvrages clés de votre domaine, pourra par exemple vous conférer une image d’expert. Si vous ne disposez pas de beaucoup d’espace, privilégiez alors un décor neutre.

Enfin, ne soyez pas dupe: en visioconférence, votre intérieur est simultanément scruté, analysé et évalué par toutes les paires d’yeux présentes durant l’appel. Une pièce mal rangée, et l’impression de rigueur qu’avaient de vous vos collègues s’éclipsera aussitôt.

 

  1. Conservez le contact visuel

Lorsque vous discutez avec un client en face à face, vous avez probablement le réflexe de le regarder droit dans les yeux, de hocher la tête lorsque celui-ci parle et même de rire à ses blagues. Ce comportement empreint de mimétisme permet de connecter rapidement avec votre interlocuteur, en lui montrant ostensiblement que vous lui offrez votre entière attention.

Dès lors, pourquoi devrait-il en être autrement lors d’un appel vidéo ?

Et pourtant, les « yeux » de vos interlocuteurs ne se situent pas sur leurs visages projetés à l’écran, mais bien au niveau de votre caméra. Malheureusement, fixer la caméra de votre laptop lorsque vous parlez ou lorsque vous devez prêter une écoute attentive, ne fait probablement pas partie de vos réflexes.

Pour vous aider à changer ce comportement, collez une pastille de couleur à côté de votre caméra et efforcez-vous de la regarder durant les moments clés de vos rencontres. Vous remarquerez alors que les personnes présentes sur l’appel se sentiront plus impliquées lorsque vous prendrez la parole, et vos clients se sentiront naturellement mieux écoutés.

 

  1. Soignez votre posture

Comme le dit l’adage, « rien ne sert de sourire, il faut ajuster la mise au point ». Si vous travaillez depuis chez vous, il y a fort à parier que vous passiez vos appels depuis votre ordinateur portable, le dos courbé en avant.

À vous de surélever légèrement votre portable pour que la caméra vous offre un profil flatteur et non un plan en contre-plongée sur vos narines. Pour cela, utilisez une pile de livres ou investissez dans un support à laptop digne de ce nom. Votre caméra sera ainsi située au niveau de votre regard et vous économiserez des dépenses d’ostéopathie.

Une posture droite ne vous permet pas uniquement d’apparaître sous votre meilleur jour, elle vous aide également à conserver votre énergie dans la durée.

Ainsi, n’hésitez pas à réaliser un appel debout si vous savez que vous serez amené à devoir capter l’attention d’un public durant une longue période de temps (par exemple si vous faites une présentation client ou si vous donnez une conférence). Votre laptop devra également gagner en altitude pour que la caméra puisse rester au niveau de vos yeux. Une fois debout et droit, vous remarquerez alors qu’il vous sera plus naturel de faire usage de vos mains et de gagner ainsi en charisme.

 

Ça y est, vous êtes fin prêt(e) pour votre prochaine séance,

Bon appel !