Boostez votre PME avec le marketing d’influence!

Les grandes marques sont de plus en plus nombreuses à faire appel à la complicité des célébrités. Or, le marketing d’influence est désormais accessible à tous types d’entreprises… PME comprises! Découvrez les 5 conseils pour maîtriser ce procédé de communication en pleine phase de professionnalisation.

Même s’il est encore relativement peu utilisé chez nous au regard de nos pays voisins, le marketing d’influence est en plein boom. Le marché helvétique a cette particularité d’être truffé d’influenceurs «régionaux». Loin des stars plébiscitées sur les réseaux, ils sont suivis par des communautés locales plus réduites mais néanmoins très intéressantes pour promouvoir certains produits ou services. D’ailleurs, le leader suisse du marketing d’influence (Kingfluencers) vient de préciser que 92% des consommateurs font davantage confiance aux recommandations de bouche-à-oreille plutôt qu’aux autres formats publicitaires.

 

 

Alors comment s’y retrouver, en tant qu’entreprise romande, parmi toutes les possibilités offertes par le marketing d’influence? Comment maîtriser les arcanes de ce procédé publicitaire en plein essor? Quels sont les influenceurs les plus à même de répondre à vos besoins?

Découvrez mes 5 conseils qui vous permettront d’atteindre vos objectifs grâce à une campagne de marketing d’influence réussie.

1 – Définissez votre objectif de campagne

Comme dans tout voyage, votre campagne de communication doit comporter un point de départ et un point d’arrivée. Vous savez où vous êtes aujourd’hui mais quelle est votre destination? Visibilité, conversion ou réputation, définissez clairement l’objectif que vous souhaitez atteindre et le budget temps et argent y afférent. A ce stade, vous pourrez voir si le marketing d’influence est bel et bien indiqué par rapport à votre problématique, si un autre procédé de communication serait plus adapté ou si d’autres priorités prévalent dans votre budget (CI/CD, refonte de votre site web, annonces, newsletter, marketing direct, campagne digitale etc.

2 – Choisissez votre groupe cible

Femmes, hommes, jeunes, seniors, etc. Quel groupe cible souhaitez-vous toucher avec votre campagne? Avez-vous défini une géolocalisation et des types d’intérêts particuliers? Si certains influenceurs basent leurs activités sur un seul réseau, d’autres multiplient les canaux et sont présents autant sur Instagram, Facebook, YouTube que Twitter ou même Snapchat, et touchent des communautés d’intérêt extrêmement variées. De très importants volumes d’audience peuvent être mobilisés à condition de les identifier et de cerner leurs habitudes. La bonne circonscription de vos publics cibles permettra de vous orienter vers les canaux qui leur correspondent, et donc sur les influenceurs qui y sont présents.

3 – Sélectionnez un panel d’influenceurs

Au regard des critères précédemment définis, vous serez à même de trouver le ou les influenceur(s) adéquat(s) parmi la multiplicité de spécialistes que compte la branche et dans des domaines aussi variés que la cuisine, le sport, la beauté, l’automobile, la mode, la décoration, les crypto-monnaies, les voyages, la technologie, le business, la santé ou le do it yourself pour ne citer qu’eux. Des hommes et des femmes également classés en fonction de leur nombre de followers: des nano-influenceurs (de 1K à 5K) aux macro-influenceurs (plus de 100K), en passant par les micro-influenceurs (de 5K à 50K) qui sont les plus sollicités en Suisse.

4 – Assurez-vous d’être dans la légalité

Certains influenceurs passent parfois à côté des exigences juridiques lors de leurs publications. Il existe pourtant un cadre légal, que ce soit dans les principes généraux de la loi fédérale contre la concurrence déloyale (LCD), dans les règles «Loyauté dans la communication commerciale» de la Commission Suisse pour la Loyauté (CSL), voir dans les directives des médias sociaux directement. Plusieurs influenceurs ayant omis la mention de publicité sur leurs posts ont été épinglés avec le risque d’être taxés de faire de la publicité clandestine. Dans les faits, une telle infraction n’entraîne pas de sanctions particulières mais peut porter un coup à la réputation de votre entreprise. N’oubliez pas non plus d’autoriser, dans les réglages de vos pages sur les réseaux, la mention de votre marque par lesdits ambassadeurs.

5 – Demandez l’aide d’un professionnel

Vous n’êtes peut-être pas sans savoir que le marketing d’influence s’est extrêmement professionnalisé ces derniers temps. Certaines agences dotées d’experts en la matière peuvent faire appel à plus de 1500 influenceurs actifs en Suisse et vous assurer que tous les points vus précédemment sont respectés.

 

«Le marketing d’influence peut aujourd’hui être employé pour toutes sortes de marques ou de produits.»

 

Loin du cliché de l’influenceuse américaine vantant les bienfaits «amazing» des dernières crèmes de beauté, le marketing d’influence peut aujourd’hui être employé pour toutes sortes de marques ou de produits, même pour du fromage bien de chez nous! La preuve? L’an dernier, nous avons collaboré avec le Vacherin Fribourgeois AOP, dans le cadre de deux campagnes d’influence de portée nationale, avec une demi-douzaine d’influenceurs mobilisés. Le fait de voir ces derniers prendre du bon temps en dégustant le produit – et inviter leur public à en faire autant en participant à un concours – a permis d’accroître le capital sympathie de la marque aux quatre coins du pays.

 

 

En quelques chiffres, la campagne a généré 224.6K impressions, 102.7K reachs, 5.9K «J’aime», 955 commentaires et 2.9K vues des vidéos. Des résultats qui prouvent que le marketing d’influence peut être intéressant même si un déficit de notoriété est constaté dans certaines parties du pays. D’ailleurs, les retombées ont été à la hauteur des attentes du client: «Ce qui a vraiment fait la différence, ce n’était pas tant le nombre de followers des influenceurs sélectionnés, mais plutôt leur capacité à s’approprier notre message de marque pour le mettre en accord avec leur communauté», explique Vanessa Delacombaz, responsable marketing et communication de l’Interprofession du Vacherin Fribourgeois.

 

 

En d’autres termes, si vous pensiez que seul Roger Federer pouvait vous permettre d’atteindre vos objectifs, vous avez tout faux! Non seulement ses services seraient coûteux pour une PME romande, mais surtout  98% des followers du tennisman bâlois se situent à l’étranger : pas idéal lorsque vous souhaitez communiquer sur vos activités en Suisse! Comme quoi, dans tout procédé publicitaire comme en marketing d’influence, ce qui doit orienter nos choix est avant tout la pertinence. En tenant compte de l’ensemble des paramètres vus précédemment, les PME ont de quoi tirer leur épingle du jeu et obtenir d’excellentes retombées avec des budgets tout à fait raisonnables. Alors, qu’attendez-vous pour faire le test? Il n’est jamais trop tard pour vous lancer!

 

Michael Kamm

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Michael Kamm

Michael Kamm est directeur et propriétaire de l’Agence Trio, la doyenne des agences de publicité en Suisse. Avec plus de trente ans d’expérience dans le domaine de la communication, il s’inscrit comme une figure reconnue de la publicité helvétique et porte le premier titre décerné de «Publicitaire de l’année».

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