T’as pas de bitcoin ?

Ça y est, c’est reparti de plus belle. Le bitcoin revient en force, joue aux montagnes russes et monopolise les discussions autour de la machine à café (virtuelle). Ne pas en avoir dans son portefeuille, c’est passer pour un has-been. Si le roi des cryptos joue à merveille son rôle d’éclaireur, il ne faut se leurrer sur son application quotidienne. Celle-ci sera opérée par d’autres monnaies virtuelles dont le potentiel est plus grand encore.

 

Une techno pas assez aboutie

Soyons clair : l’acceptation du bitcoin par le grand public et les acteurs institutionnels est tout aussi passionnante à suivre que sa volatilité. A long terme, après plusieurs chutes inévitables de son cours, je suis convaincu que sa valeur continuera d’augmenter. Même s’il sera possible d’acheter sa baguette de pain plus facilement qu’aujourd’hui en bitcoin, il jouera plutôt un rôle de protection en cas d’inflation galopante. La réalité est que son architecture technologique n’est pas aussi aboutie que d’autres cryptomonnaies.

 

D’autres cryptos plus intéressantes

Prenons le cas de l’ether, monnaie issue de la blockchain Ethereum dont le processus est bien plus abouti, avec de multiples fonctions. Ethereum a une vocation claire, celle d’être l’infrastructure des futures monnaies stables. De nombreux crypto-assets, des titres de propriété, vont être basés sur sa technologie : capital-actions de sociétés, vins, œuvres d’arts, collections de voitures, et j’en passe. Ajoutez à cela les contrats intelligents, permettant de vérifier ou de mettre en application une convention mutuelle, et vous obtenez un écosystème qui est bien plus intéressant que le déjà has-been, mais néanmoins respecté, bitcoin. On pourrait aussi donner l’exemple de Diem (ex libra) de Facebook, tant il a le potentiel de chambouler l’ordre établi. Et surtout, ces cryptos peuvent concurrencer les monnaies établies – j’en veux pour preuve les levées de boucliers des États face au projet de Mark Zuckerberg. A cet égard, le bitcoin se présente comme un très mauvais remplaçant du dollar encore roi.

Alors, n’est-il pas déjà trop tard pour investir dans le bitcoin ? La vraie question est plutôt de savoir combien êtes-vous prêt à mettre pour un bitcoin. En somme, elle revient à se demander combien on serait prêt à mettre pour un Picasso.

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Alexandre Bonvin

Après des études au sein de la London School of Economics et un passage chez Investis Group, Alexandre Bonvin fonde Audacia en 2018. A la tête de cette « holding company », l’entrepreneur valaisan cherche à acquérir des sociétés actives dans l’e-commerce. Spécialiste du private equity et businessman dans l’âme, Alexandre regroupe ses nouvelles entités au sein de son pôle de compétences en marketing et commerce digital. Il les accompagne dans leur développement international avec l’appui des meilleurs talents du numérique.

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